RPG Aberon-Silthrim avec John Slipmanson et Arya Séléna

Ce RP, on l'a commencé il y a longtemps, voici donc les vestiges de la première partie, sur un autre forum.

Arya :

La jeune femme courait à vive allure sur le chemin menant vers la cité d'Aberon. D'une main elle
tenait son épée ornementée; l'autre était enfouie dans un pan de sa cape. Ses cheveux d'un noir de
nuit fouetaient son visage pâle. Sur son épaule était posé un corbeau au plumage d'un blanc
éclatant. Elle ralentit alors qu'elle s'approchait des portes de la ville. Fermées. Maudissant le roi
Orrin pour son étourderie, elle ferma les yeux et se concentra.

“Jierda”

Les portes, pourtant massives et façonées de sorte à pouvoir soutenir un siège, tremblèrent et
tombèrent en poussière sur le sol. L'effort fil ciller la jeune femme. 'J'aurais dû utiliser un autre sort...' S'éfforçant de ne pas subcomber à la sensation de vide qui l'envahissait, elle poursuivit son chemin. Elle se dirigea vers le palais du Roi, masse étincelante dans le hâlo verdâtre de la lune. La ville n'était pas entièrement endormie; quelques personnes s'aventuraient encore dans la rue, la mine hagarde, et des soldats Varden y patrouillaient, le visage dur. Dans cette ville d'habitude si gaie, le silence se faisait par cette periode de troubles. Alors qu'elle passait devant une taverne, Arya y
entendit néanmoins des éclats de rire. Curieuse, elle s'arrêta et regarda à l'interieur par une petite
fenêtre. Des hommes buvaient et des femmes dansaient; tous semblaient heureux. Elle aurait aimer s'y arrêter, boire un verre et puis dormir....La fatigue la gagna à nouveau. Elle passait son temps à
courir partout, pour les Vardens, pour les Elfes....Soudain, elle sursauta. Une main venait de se poser sur son épaule. Lentement elle se retourna. Devant elle se tenaient 3 hommes, des soldats, d'après leur allure. Celui qui l'avait fait sursauter était grand, et avait un visage repoussant taillé à
coups de serpe. Son haleine empestait l'alcool et elle fut surprise de la poigne de fer avec laquelle il la maintenait en immobilité contre le mur froid. Il parla d'une voix rauque, désagréable:

“Qui êtes-vous et que faites-vous là?”

Avant qu'elle put répondre, son compagnon s'avança et d'un mouvement rapide retira la cape de l'Elfe.Elle tomba sur le sol, dévoilant ses habits de fabrication elfique, son épee et ses oreilles pointues. Il jura:

“Mon dieu, c'est une Elfe!”

Il la devisagea de façon peu courtoise. Son sourire était déplaisant. Il resseblait à un chasseur prêt à fondre sur sa proie... Elle frissonna.

“Il se trouve que...le roi paye bien ses sujets...”

“Le roi Orrin?”, demanda-t-elle.

L'autre resséra son entreinte.

“Galbatorix.”

Elle sentit le sang lui monter à la tête.

“Tu as déjà entendu parler de la Main Noire?”

Son compagnon sourit.

“Le pauvre roi Orrin ne se rend même pas compte qu'il est entouré d'espions.... La Main Noire est

partout, voit tout, entend tout. L'air est empli de mensonges et de trahisons. Pauvre fou! Il ignore tout de nous!”

Il cracha sur le sol. Soudain Arya se rendit compte qu'il y avait encore des silhouettes qui approchaient, glissant silencieusement comme des fantômes venus de l'au-delà. Armés. Magiciens.
Elle était seule. Eux nombreux. Sans aide....Blagden lanca son cri

“Wyrda!”

Pendant que les gens s'amusaient dans la taverne, dehors un drame se préparait. La Main Noire de Galbatorix s'était rassemblée...

John Slipmanson :

Osthato était en plein cauchemar, de grosses gouttes de sueur ruisselaient sur son front, et le froid de la nuit dans le Du Weldenvarden le faisait frissoner. Mais un cris le réveilla en sursaut:
WYRDA!

"Arya!"

Dans les rues d'Aberon, des soldats étaient rassemblés autour d'une jeune elfe. Un jeune garçon humain était sortit, alerté par le bruit. Un homme en grande cape noire passa près de lu et l'endormi en quelques secondes avec un simple murmure.

"Slytha"

Il s'approcha dans l'ombre des trois soldats.

"Vous avez mal choisi votre victime ce soir, vous allez le regretter..."

Sous la lueur d'un rayon de lune, l'elfe prit le bras du soldat qui étreignait Arya et le brisa d'un coup sec.

"Ne touche jamais plus Arya comme ça."

Les autres soldats s'élancèrent épée brandie vers l'homme en capuche noire.

"Pauvres fous..."

"jierda theirra kalfis!"

Il murmura quelques mots en ancien langage qui firent emplir de terreur les yeux exorbités du soldat au bras brisé. Les soldats de la main noire périrent sur le champ.

Arya murmura:

"Tu en as mis du temps..."

Arya :

Respirant avec difficulté, la jeune femme fixa son sauveteur avec intensité. Son épaule était douloureuse. Elle hésita quelques instants, puis finit par abandonner toute formalité et se jeta dans les bras de l'Elfe.

"Je suppose que ça veut dire merci...."

"Je ne sais pas ce que j'ai ce soir...Je n'arrivais plus à penser.Si tu n'avais pas été là..."

Pendant quelques instants, elle ferma les yeux.

"Sont-ils tous morts?"

Scrutant les alentours de ses yeux de chat, Osthato répondit:

"Je le crois, oui..."

Elle ne supportait pas sont air inquiét. Passant une main dans ses cheveux, Arya se baissa avec souplesse et ramassa sa cape. Sans qu'elle dut prononcer le moindre mot il la comprit et ensemble ils continuèrent leur chemin vers le palais. Blagden vint se poser sur l'épaule de la jeune femme. Enfin ils furent admis dans le bureau du roi Orrin. Celui-çi semblait particulièrement agité. Vetu d'une chemise de nuit en flanelle et d'un bonnet de nuit idiot, il faisait les cent pas, suivi des yeux par Solembum. Portant 2 doigts à leur lèvres dans un parfait ensemble, les 2 Elfes saluèrent. Ignorant cela, le roi les toisa quelques instants d'un air qui se voulait sévère. Faisant des grands gestes dramatiques, il parla :

"Vous démolissez les portes de ma ville. Vous tuez mes meilleurs soldats. Vous arrivez en retard. Et vous esperez vous faire pardonner!"

Tranquillement,Arya lui expliqua la situation. Peu à peu il se calma. Devint blême.

"J'ai besoin d'un remontant pour faire passer ça...incroyable....sûre de ce que vous avancez?" marmonna-t-il, éffaré.

Un coup d'oeil sur leurs visages lui dit assez. Gémissant comme un enfant qui vient de se blesser, le roi avala le liquide qu'Osthato lui tendait d'un seul coup.Toussa. Se reprit.

"Vous savez pourquoi je vous ai fait venir..." commença-t-il d'une voix faible. "J'ai ici une importante missive pour la reine Islanzadi. Ce message comporte une grande partie de nos secrets. S'il tombait entre les mains de Galbatorix, ce serait....fatal. Vous partirez demain à l'aube. Je vous fais confiance." conclua-t-il avec un soupir.

Il les congédia d'un geste de la main.

Une fois sortis du bureau, Arya s'appuya contre une colonne.Cela faisait une semaine qu'elle n'avait plus mangé ni dormi.Pourtant son visage restait impassible, le regard acéré. Avec une vivacité inhumaine, l'Elfe se hissa sur l'appui de fenêtre à coté d'elle.Pressant sa joue contre le marbre froid, elle le questiona du regard.

"Osthato?"

John Slipmanson :

La jeune elfe était exténuée, mais seul un elfe pouvait s'en apercevoir. Elle était sereine d'apparence mais son esprit révèllait sa fatigue et sa faim.

"Osthato ?"

C'est pas une vie ça, regarde toi, tes membres arrivent à peine à supporter ton poids. Je n'aurait pas du accepter de faire des missions en solo, tu as trop besoin de moi...

Il lui fit boire le reste de faelnivr, l'allongea et soigna ses blessures.

"Waïse hell"

Elle voulut parler mais il la retint en pressant tendrement ses deux doigt sur ses lèvres.

"Chhh, repose toi, nous avons un long voyage à entreprendre."

Il la fit monter sur ses genoux et lança le fier étalon au galop.

Dehors, un jeune garçon se réveilla sans aucun souvenir de ce qui s'était passé.

Arya :

L'étalon lancé à toute vitesse s'éloignait rapidement de la ville. Arya écouta Osthato parler puis sourit.

"J'aime penser que je peux me débrouiller seule... Et puis les gens qui m'accompagnent ont une facheuse tendance à s'éteindre précocement..."

Il fit la moue. Pendant quelques instants seul le son du galop d'Isildan troubla le silence. Puis Arya reprit:

"Où allons-nous?"

Il se retourna légèrement sur la selle. Repoussa une mêche de cheveux.

"A Orthiad."

"Tu veux passer par les Beors? Mais cette route est beaucoup plus longue...Nous pourrions passer par le désert...."

"Nous allons peut-être passer par là. Cette route est non seulement plus longue, mais aussi plus sûre."

Apaisée,elle se laissa bercer par le mouvement du cheval et finit par s'endormir. Alors que le soleil pointait derrière les nuages, ils traversèrent un petit village. Tout semblait calme et cela les rassura. Les prairies étaient incroyablement vertes et Arya se sentit mieux en regardant les vaches brouter. Ses membres commencèrent à se faire moins douloureux et la pression sur ses épaules se relacha.Cependant la guerre était encore partout; les villes étaient mieux portégées, il y avait plus de soldats et ceux-çi semblaient extrèmement tendus. C'est pourquoi leur surprise fut grande quand ils approchèrent du village d'Evanon et ne virent âme qui vive,ni sur la route, ni sur les murs en terre battue. Ils se regardèrent et surent qu'ils pensaient tous 2 la même chose. D'un mouvement presque inperspectible, Osthato fit ralentir Isildan. Le cheval semblait anormalement nerveux, ce qui les inquiéta d'avantage.Arya serra la main d'Osthato dans la sienne.Se prépara à user la magie. Son visage restait impassible, et il aurait été impossible à n'importe quel mortel de savoir ce qu'elle pensait en ce moment.Silencieusement ils se glissèrent jusqu'au portes même de la ville. Dégaignèrent leurs épées, le visage pâle mais déterminé. Avec un vivacité inhumaine, ils se glissèrent par l'ouverture.

"Osthato!"

John Slipmanson :

Arya s'était endormie, mais cette fois avec un visage plus serein, elle avait l'air d'aller beaucoup mieux depuis leur passage à Abeyron. Osthato était rassuré mais il savait bien que les elfes guérissaient vite. L'elfe était songeur, ils avaient étés entrainés dans cette guerre et rien ne serait plus jamais comme avant, ils auraient put vivre paisiblement dans le DuWeldenvarden, mais leur destin les en empêcha, l'Alagaesia avait besoin d'eux. Osthato eut un rictus, Arya et lui ne seraient jamais capables de vivre sans courir le monde d' aventure en aventure, c'était ainsi qu'ils aimaient vivre...

Ils arrivaient à Evanon, Isildan était nerveux et il ne cessait de ralentir à l'approche des portes de la ville. Arya lui prit soudainement la main, elle ressentait la même frayeur que lui. Silencieusement ils se glissèrent jusqu'au portes même de la ville. Dégaignèrent leurs épées, le visage pâle mais déterminé. Avec un vivacité inhumaine, ils se glissèrent par l'ouverture.

"Osthato!"

"Je suis là, utilise ma force si tu es en danger, tu es presque rétablie mais tu reste trop faible pour utiliser certains sorts..."


Pas un souffle de vie ne règnait dans le silence lugubre d' Evanon, Teigling, la lame elfique d' Osthato brillait faiblement, la seule lumière que les deux elfes possédaient étai celle que leur fournissait eurs épée. Et utiliser la magie reviendrait à révéler leur identité.

Ils marchèrent dans la nuit obscure pendant un moment avant de voir les lumières d'un taverne à quelques enjambées. Osthato rengaina et mit sa cape sombre.

"Je te conseille de faire de même, qui sait si Galbatorix ne cache pas des soldats ici, et puis je voudrai bien me rassasier avant de reprendre la route. Pas de grabuge hein ?"

Arya optempéra avec un petit rictus.

"Il n'y a pas que toi qui ai faim..."

Arya :

Elle accrocha sa cape autour de son cou et mit sa capuche sur la tête. Puis elle s'avança d'un pas et posa sa main sur la porte.Osthato remarqua qu'elle tremblait légèrement. Quelques secondes passèrent. C'était comme si une partie d'elle-même désirait entrer, pendant que l'autre hurlait de faire attention...Son coeur palpitait à toute vitesse.Une menace invisible plannait au-dessus d'eux.
Elle se tourna vers Osthato.

"Ne trouves-tu pas ça étrange? Pas de lumière, pas de gardes, personne dans les rues. C'est comme si seule la Taverne est encore habitée...tout semble si...vide, si mort..."

Il haussa un sourcil.

"Aurais-tu peur?"

Elle ne répondit pas mais ouvrit rapidement la porte, comme si celle-çi allait la mordre. Et recula involontairement. Il y avait quelques hommes, et des soldats qui jouaient aux dés. Rien de spécial. Mais elle sentit à nouveau cette peur lui serrer l'estomac. Pendants quelques instants, les regards se tournèrent vers eux, puis ils retournèrent à leur occupations. Les 2 Elfes s'assirent dans un coin. Tous les plats comportaient de la viande, alors ils se résolurent à prendre de la soupe. Osthato jeta un coup d'oeil autour de lui. Personne ne semblait s'interesser à eux. Arya le regarda. Elle devina le fond de sa pensée. Ils avaient toujours connu la guerre. Jamais elle ne pouvait se promener librement sans devoir se déguiser. Elle essaya de s'imaginer ce que serait sa vie sans la yawë sur son épaule et les marques de son passages à Gil'ead profondément gravés dans sa peau. Elle aimait voyager, mais ce ritme-çi était insoutenable. Malgré la soupe qu'elle avait mangé, Arya se sentait faible et démunie face à l'immensité du monde. Cela la troubla. Sans la guerre, elle aurait pu voyager sans peur dans toute l'Alagaësia, elle aurait vraiment pu vivre, elle aurait connu la paix. Le Du Weldenvarden résonnerait de rires et elle pourrait se promener à nouveau sous le ciel parsemé d'étoiles....Elle était contente qu'Osthato soit là. Si elle avait dû rester tous le temps seule parmi les humains...C'était bon d'avoir quelqu'un de sa race près de soi, quelqu'un qui la comprenait...Revenant aux présent, Arya se demanda quoi faire. Elle ne voulait pas rester ici plus longtemps que necessaire, mais la perspective de traverser le village ne la plaisait

guere. Que faire alors? Elle se tourna vers Osthato pour lui demander son avis.

John Slipmanson :

Osthato mangeait sa soupe avec appétit, il jouait très bien son rôle, il ne restait rien de la grâce des elfes dans ses gestes, cela aurait fait éclater de rire Arya si elle n'était pas si pensive. Elle était très inquiète et il le sentait, elle se tournait vers lui, ses yeux posant une question silencieuse. Osthato compris et avala d'un trait le reste de sa soupe, ils déposèrent quelques piécettes sur le comptoir et se préparait à partir. Mais au moment où ils étaient presques sortis, un paysan ivrogne retint Arya par l'épaule.

"Hey, t'en va donc pas si vite ma mignonne ! On a à causer..."


Osthato eut beau retenir sa force, le coup de poing qu'il décocha à l'ivrogne fut si puissant qu'il envoya le malheureux dans la cheminée où il s'embrasa vite, tandis que la cheminée s'éfondrait sur lui.

Arya lui jeta un regard désespéré, villageois comme soldats se levaient pour attaquer les deux inconnus vêtus de capes. Osthato et Arya firent ce qu'ils pouvaient pour essayer de les repousser sans montrer leur identité mais ils n'eurent bientot plus le choix, deux humains ne pourraient sûrement pas terrasser ne taverne aussi bondée de soldats, ils ne seraient plus crédibles du tout... Ils laissèrent tomber leurs longues capes et dégainèrent leur épées, près au combat.

"Tu peux pas t'en empêcher hein! J'aurai pu me débrouiller toute seule!"

"Si tu a envie de montrer comment tu te défend c'est le moment !"

Arya :

Elle se retourna d'un mouvement vif, plongeant son épée dans le coeur d'un soldat. Décapita un autre. Osthato et elle osaient à présent révéler leur vraie nature, se battant avec la souplesse et l'agilité de leurs semblables. Soudainement un soldat se rua vers la porte, sans doute pour appeler des renforts. Arya tenta de le retenir, mais 3 autres soldats l'en empêchèrent. Il passa la porte et commença à hurler au secours. Le vacarme de la bataille avait déjà réveillé certains habitants, et maintenant de nouveaux soldats arrivèrent. La ville semblait sortir de sa torpeur.

"Ils sont trop nombreux! Fais quelque chose!"

Mais que pouvait-elle faire? Une seule option s'offrait désormais encore à elle, mais elle n'était pas sûre de pouvoir tenir le coup... Les soldats affluaient à présent de partout, tentant d'encercler les deux Elfes. Ils se battaient courageusement, mais perdaient irrémédiablement du terrain... Un souvenir s'insinua sournoisement dans sa mémoire. Les cachots de Gil'ead. Si c'était comme ça elle préférait la mort. Laissant exploser sa fureur, Arya fit ce qu'elle avait évité de faire jusque là. Elle libéra sa magie. Un énorme éclair de couleur verte illumina la ville alors qu'elle prononça les mots fatals.Les soldats tombèrent, comme des pantins à qui ont aurait coupé les fils.Osthato recula, légèrement sonné. Elle se tourna vers lui, inquiéte.

"Osthato? Ca va?"

Il répondit d'un signe de la tête, le visage sombre.

"Partons."

Alors qu'ils couraient vers les portes de la ville, Arya sentit une colère noire l'envahir. Un simple paysan qui passait par la y laissa la vie.Osthato la fixa sévèrement comme pour sonder ses pensées.

"Tu n'as pas le droit de faire ça comme ça."

Les yeux d'Ayra lancèrent des éclairs. Les verrous qui contenaient son calme légendaire semblaient sauter un à un.

"Les humains...ne sont que des djarl! Ne savent-ils réelement rien faire d'autre que boire?"

Elle hurlait à présent. Osthato l'écoutait, le visage grave, les bras croisés.

"Galbatorix et les parjures ont tué notre peuple, ont tué nos familles! Les hommes se croient maitres du monde, capable de tout gouverner par leur simple volonté! Ils s'amusent, ils boivent, ils se battent pour un carré de terre alors que le monde entier est là devant eux!La façon qu'ils ont de te regarder...Je ne suis pas un gâteau dont chacun peut croquer un morceau à sa guise, Osthato! Crois-tu vraiment que ce...carnage passera inaperçu? Ce...."

Il l'intérrompit d'un geste de la main. S'approchant d'elle, il lui prit les poignets et la regard dans les yeux. Sa voix était douce mais autoritaire.

"Calme-toi Arya. C'est fini maintenant."

Des villageois s'approchaient d'eux dans le loin, anxieux, tenant une lanterne à bout de bras.

John Slipmanson:
Leur combat était vain, les soldats affluaient avec des paysans comme renforts.
Osthato était capable de maitriser une dizaine de paysans, mais une centaine non !
La joie de pouvoir combattre normalement était maintenant disparue, leurs coups devenaient de plus en plus faibles et chaque énnemi terrassé était aussitôt remplacé par un nouveau qui entrait à peine dans la bataille. Ils n'avaient plus aucune chance, pendant qu'Osthato tailladait une petite dizaine de soldats pour mourir bravement de ce qu'il pensait être sa dernière bataille, Arya se plaça derrière lui et déchaina toute son énergie pour faire ce qui ne doit jamais être fait. Il la sentit puiser en lui pour combler le besoin d'énergie dut à un sort aussi puissant, elle utilisait ainsi toute l'énergie vitale d'une vingtaine de soldats, ainsi que la sienne et celle d'Osthato pour terrasser les autres soldats.

Dans un éclair puissant de magie qui déferla sur l'auberge et ses alentours, pas moins de cent vingts soldats perdirent la vie dans le "paisible" village d'Evannon.

Osthato se releva patelant et le regard vide. Les yeux d'Arya était emplis de terreur. Elle le regarda d'un air perdu.

"Partons"

Les portes d'Evannon presque passées, Arya reprit ses esprits et explosa de fureur. Osthato l'écouta avec attention laisser déferler une colère grandissante depuis des dizaines d'années. Mais il était normal qu'elle soit perturbée après un acte pareil.

Il l'intérrompit d'un geste de la main. S'approchant d'elle, il lui prit les poignets et la regard dans les yeux. Sa voix était douce mais autoritaire.

"Calme-toi Arya. C'est fini maintenant. Je suis là..."

Elle se jeta dans ses bras en pleurant toutes les larmes qu'elle retenait depuis si longtemps.
Des villageois approchaient avec un air menaçant.

"Slytha"

Les villageois s'endormirent aussitôt, ainsi qu'Arya complètement exténuée.

Il utilisa l'énergie qui lui restait pour emmener Arya dans un lieu sûr pour qu'elle reprenne des forces, et implora de toute son âme :

"Survit"

Arya :

"Survit...survit... survit .......survit....sur....vit..."

Le même mot dont l'écho continuait à la pouvruivre inlassablement. Elle voulut mettre ses mains sur ses oreilles, mais elle n'arrivait pas à les bouger. Son coeur semblait avoir dégringolé de 3 étages et elle se sentait étrangément...vide. Quelqu'un se pencha sur elle. La lumière était éblouissante.

"Père?"

Une larme tomba sur son visage. Lentement elle ouvrit les yeux. Pendant quelques instants elle se tut, épuisée par l'énergie que lui avait demandé ce simple geste, réalisant à présent pleinement l'ampleur de la situation.

"Qu'est-ce que j'ai...fait?"

"Il y en avait cent vingt. Cent vingt Arya. Tu aurais pu perdre la vie."

"Mais je suis toujours là...Alors qu'eux, ils sont morts...Je déteste tuer."

Epuisée, elle ferma de nouveau les yeux. Elle sentait la confusion d'Osthato et se reprocha de s'être laissée aller à sa colère. Il ressentait sans doute le même qu'elle. Ce fier guerrier aurait-il lui aussi parfois des difficultées à s'endormir, hanté par la vision de tous ces innocents?Ils aimaient combattre, c'était dans leur sang, mais ça, c'était de l'abbatage.Elle sentit qu'il lui transmettait une partie du peu d'énergie qui lui restait.Fatigué, lui aussi. Son épée teintée de rouge reposait dans l'herbe à quelques mètres de là.

"Je suis désolée. Je n'aurais pas dû me laisser emporter. Je te dois la vie...une fois de plus."

Elle se leva, ignorant l'inquiétude d'Osthato, mais à peine levée elle chancela et dut se retenir à un arbre pour ne pas tomber. Le message pour la reine était sain et sauf, et c'était tout ce qui comptait. Ses genoux tremblèrent et finalement se dérobèrent en dessous d'elle. Jamais elle ne s'était sentie aussi impuissante. Osthato alluma un feu de camp pour leur préparer de quoi manger. Un luiquide rouge sombre s'échappait de son épaule. Sans un mot elle la lui banda, n'ayant pas la force de faire autre chose.

"Demain nous partirons." Il interrompit ses protestations. "Tu n'as pas la force de voyager. Moi non plus. Nous devons prendre le risque, c'est tout. La prochaine ville est Cargon. Une grande ville. Nous ne pouvons plus nous permettre de refaire ça Arya."

Se détournant, il ajouta 'Je prends le premier quart.'

Il cachait mieux ses émotions que quiquonque d'autre.Sa voix était calme et posée.Osthato semblait serein mais elle savait qu'en lui quelque chose remuait, dévorant ses entrailles. Etait-ce le soulagement, la colère, la peur? Elle s'alongea et ferma étroitement ses paupières, tentant de refouler ses larmes, ce sentiment terriblement humain qu'était la peur. Et la tristesse...

"Dors bien."

John Slipmanson:
Osthato avait utilisé le peu d'énergie qui lui restait pour les transporter jusqu'à une montagne à plusieurs lieues d'Evannon. Chacun de ses mouvements le faisait grimacer, chaque partie de son corps, aussi petite soit elle le mettait à rude épreuve.

Mais il ne pouvait se décider à dormir, Arya était entre la vie et la mort et il ne pouvait laisser leu campement sans surveillance. Ainsi cela faisait deux jours qu'ils s'étaient enfuits d'Evannon et il n'avait pas fermé l'oeil. On voyait ainsi la différence entre les humains et lui. Un humain, même solide, aurait vite succombé à ses blessures avec si peu de repos. Mais la douleur n'était pas seulement physique, si Arya ne s'était pas réveillée, Osthato aurait rapidement sombré dans la folie, la tristesse lui rongeait le coeur tandis que ses dernières forces le quittait.

Il était agenouillé devant Arya, le regard vide, les yeux presques engloutis dans des cernes sans fin.

"J'ai promis d'achever la mission si tu mourais, mais je ne peux pas, je ne peux pas continuer... sans toi je n'ai plus de raison de vivre..."

Une colère et une fureur insoutenable le possédaient, ses mouvements devinrent soudain plus saccadés, il lança son poing dans une paroi de pierre avec une force et une puissance inimaginable.

"JE NE PEUX PAS !"

Son poing dérappa et il s'ouvrit l'épaule. Sans se soigner il se remit au chevet d'Arya en suppliant.

"Survit...sur...vit"

Maintenant il était là à prendre le premier quart, Arya s'était réveillée et il se sentait beaucoup mieux. Quand elle vint prendre le second quart, il s'écroula dans ses bras.

Arya :


La voix d'Osthato la fit sortir d'un someil paisible et sans rêves. Elle se redressa lentement en faisant attention à ne pas réveiller la douleur dans ses membres. Ce ne fut qu'a ce moment qu'elle regarda vraiment Osthato. L'éclat de ses yeux semblait éteint, des cernes sans fin s'étiraient sur sa peau et il semblait sur le point de s'évanouir. Tel un serpent vif et sournois, l'inquiétude s'empara d'elle.

"Osthato?"

Il fit un pas, chancela et finit par s'écrouler dans les bras d'Arya. Elle le reçut avec légèreté puis recula et s'assit contre un tronc d'arbre, tenant Osthato contre soi. Des larmes coulaient silencieusement le long de la joue de l'elfe. Il ne semblait plus avoir la force de faire ne serai-ce qu'un mouvement. Cela effraya Arya. Jamais encore Osthato s'était laissé aller d'une telle manière, jamais encore elle ne l'avait vu dans un tel état de faiblesse. De nombreuses blessures couvraient son corps, il était miné par la souffrance. Elle déglutit avec difficulté. Ces quelques heures de someil n'étaient pas assez pour retrouver son énergie. Ses mains tremblaient et par moment les images devenaient floues devant ses yeux. Doucement elle caressa les cheveux d'Osthato, essayant de le calmer un peu. La respiration laborieuse, il semblait à deux doigts de craquer.

"Je suis là Osthato.N'aie pas peur...."

Elle éffleura ses cernes violets du bout des doigts. La souffrance de son ami lui faisait mal, torturait sans cesse son esprit. Lentement pour ne pas le réveiller, elle se leva et prépara de quoi le soigner. Son épaule saignait toujours. Il semblait si près de la mort que le coeur d'Arya se serra.

"On a toujours voyagé ensemble Osthato. Tu m'as sauvé la vie mais si c'est pour la perdre à ton tour..."

Sa voix se brisa.

"Je ne pourrai pas supporter ce vide Osthato. Je t'en prie, ne me laisse pas seule...Comment pourrai-je vivre si je sais ce que tu as fait pour moi...que tu est..parti par ma faute...Osthato..."

Dehors les soldats des villages voisins d'Evannon commençaient leurs recherches, furieux par la mort de leur compatriotes.Et ils se rapprochaient dangereusement de leur cachette.Rapidement elle rangea tout et dans un effort qui lui semblait surhumain, elle parvint à soulever Osthato.Mais au bout de quelques instants ses forces la quitèrent et il retomba sur le sol. Sans qu'elle s'en appercevait les larmes s'étaient remise à couler. Elle était désesperée Jamais elle n'y arriverait toute seule.

"Je n'y arriverai pas! Je...je vais devenir folle! Comment suis-je sensée faire cela? Comment?!"

La missive pour la reine dans sa poche lui hurlait de tout laisser la et de se sauver, de sauver ce message si important...

"NON! Jamais!Osthato..."

Eridia :

Elle avait tout vu. Du combat dans l’auberge à leur fuite… Et maintenant la jeune dragonnière se torturait le cerveau. Elle aurait voulu les aidée mais elle ne pouvait s’empêcher de pensé mal.

"- Et s’ils bossaient pour le roi ? Je ne peux pas prendre le risque de te perdre… "dit Eridia tout bas.

Chiboran s’ébroua. Il savait à quel point la jeune fille se faisait du mal. Ne sachant quoi dire il enroula sa queue autour des pieds de la jeune fille. Un profond ronronnement sortit de sa poitrine ce qui eu pour effet de calmer Eridia. La jeune fille se dégagea et s’accroupit pour les observer.

La femme lui ressemblait beaucoup, elle était aussi fine mais plus grande. Son compagnon était lui dans un état déplorable, le cœur de la jeune fille manqua un battement…

‘’ça va aller ?’’ l’immense dragon lui soufflet son halène chaude dans le cou. ‘’ tu es très pale.’’

Eridia ne tenait plus en place. Elle se leva et se dirigea vers le couple. La femme tressaillie à son approche. Chiboran la suivit pour la protéger mais n’eu pas le temps de faire grand-chose. La jeune dragonnière été déjà au chevet du blessé.

"- Eka aí fricai un shur’tugal !" dit Eridia à l’elfe puit répéta : Je suis une amie et une dragonnière !laisse moi voir ses blessures.

La femme elfe la laissa approcher mais posa quand même sa main sur la garde de son épée.

"- Chiboran j’ai besoin de toi il est mauvaise état et j’ai besoin de toute mes force pour y arriver. Le dragon approchât et se coucha près du blessé. S’est partit. Waíse heill !"

Le elfe se mit à gémir. Le travail dura une bonne heure et laissa Eridia sans énergie. Chiboran se leva puis s’ébroua.

‘’ Des hommes arrivent. Il faut y aller.’’

‘’Peux- tu nous prendre tous les trois ?’’

‘’Oui mais vite.’’ Il y avait de la peur dans la voix du dragon.

"-Il faut y allé. Des soldats poche… IL peut nous prendre les trois sur son dos."

Eridia montât sur le dos de Chiboran et tandis la main à l’elfe qui se tenait devant elle.

Arya:

Elle hurlait mais soudain elle se tut. Cela faisait depuis un moment qu'elle avait l'impression que quelqu'un les épiait. Cette sensation désagréable venait brusquement de se renforcer. Elle se leva et tressaillit en voyant une silhouette sombre se diriger vers eux. Elle avait déjà commencé à dégaigner son épée au reflets verts quand l'inconnue parla.

"Je suis une dragonnière et une amie. Laisse-moi voir ses blessures."

Sans attendre une réponse elle se mit au chevet d'Osthato et commença à soigner ses blessures, aidée par son dragon. Arya resta immobile comme une statue pendant l'heure où la jeune femme guérisait son ami. Derrière ce masque de sérénité pourtant ses pensées allaient bon train. La jeune femme ne semblait pas travailler pour le Roi, elle les avait aidés mais Arya ne pouvait s'empecher de se méfier d'elle.L'elfe la regarda travailler en silence, ignorant les signes de douleur et de fatigue que lui envoyait son corps.Osthato gémit.Sa main serra plus fort la garde de son épée,elle était tendue à l'extrème.Après son travail l'inconnue se leva et chargea Osthato sur son dragon. La fatigue se lisait sur son visage.Derrière eux les soldats se rapprochaient. Elle lui tendit une main...Après une seconde d'hésitation, Arya la prit et s'installa sur le dos du dragon. Elle sentit ses muscles se contracter alors qu'il prenait son envol. Une volée de fleches fusa vers eux. Il évita la plupart mais en reçut quand même quelques unes dans ses ailes. Une fleche écorcha le bras d'Arya et elle grimaça. Alors qu'ils montaient de plus en plus haut dans le ciel une pluie glacée les surprit. Arya se retenait de toutes ses forces à la selle, mais le poids d'Osthato l'attirait vers le bas.

"Arrête-toi"! Ils ne peuvent plus nous rattraper maintenant.

Quelques instants plus tard le dragon obliqua vers une masse rocheuse et se posa enfin dans une grotte uniquement accessible par les airs. Sans dire un mot Arya aida la jeune femme à préparer un lit pour Osthato. Ensuite l'elfe se tourna vers elle. Pendant un long moment ce fut le silence. Arya jaugea la femme du regard. Celle-ci resta immobile le temps que durait cet examen et l'elfe ne put s'empecher d'admirer son courage.

"Qui es-tu? Pour qui travailles-tu?"

Elle consentit à adoucir sa voix et pesa soigneusement ses mots avant de poursuivre en ancien language.

"Tu nous as sauvés et je t'en suis reconnaissante, mais en ces temps sombres nous ne pouvons nous fier aux apparances ni au beaux mots... Que faisais-tu là?"

eridia :

La dragonnière regardait la jeune femme dans les yeux. Ses questions
étaient logiques mais Eridia eu de la peine à lui fournir des réponses.
Eridia se tourna vers Chiboran pour lui demander conseil et perdit
contenance en voyant ses ailes pesées. Elle cria et alla se coller au
dragon… elle pleurais.

- Je suis désolée… Je n’ai pas pu te protéger…
Eridia murmurait ces mots mais cela n’empêchât pas que l’elfe les entende.

’’ Arrête tu sais bien que je suis fort, et de plus je ne
sens presque rien… Tu me soigneras quand tu seras reposée. Tu ne
peux pas tout éviter.’’ Chiboran donna un coup de langue à la
jeune fille et se mit à ronronner pour consoler sa dragonnière. ‘’Maintenant dors, tu es à bout de force.’’
Il s’adressa à l’elfe qui avançait vers lui. ‘’Toi aussi dors, je
veillerais sur vous.’’

La jeune dragonnière se tourna vers l’elfe sachant que protester ne
servirait à rien.

- Je me nomme Eridia, lui s’est Chiboran. Je travaille
pour moi-même. Je cherche ton peuple depuis plusieurs lunes déjà.
Il pourrait m’aider dans ma quête. Puis se souvenant d’une marque
de politesse elfique elle la saluat. Que la chance et la
joie t’accompagne et te protège de la mauvaise fortune.

L’elfe paru satisfaite et elle se présenta. Elle se nommait Arya et son
ami Osthato et il cherchait à rejoindre Silthrim. S’est alors qu’un corbeau
blanc entra dans la grotte. Chiboran rugit pour le prévenir que s’il
restait il finirait dans son ventre. Le corbeau ne paru pas s’en
émouvoir et alla se poser près du blessé. Il croassa :

’’Wyrda’’

-Et voici Blagden, il est lié à ma famille depuis
quelque temps, dit Arya.

Mais Eridia ne l’écoutait plus. Le sommeil venait de gagner son
combat et la jeune fille dormait d’un sommeil réparateur.

Le matin suivant quand Eridia se leva elle eut la surprise d’être
dévisagée par Osthato qui avait bien reprit ses force. Arya avait
dit au dragon qu’elle allait chercher à manger. La jeune dragonnière
se leva, but une gorgé d’eau et se dirigea vers Chiboran allongé à
l’entrée de la grotte. Elle soigna les blessures qu’il avait. Une larme
coula sur sa joue et elle s’excusa encore une foi. Arya rentra les bras
chargés de fruits et légume sauvages. Elle saluat la jeune dragonnière
et se dirigea au chevet d'Osthato.

Elle écouta la jeune femme se présenter en silence. Puis elle exposa elle-même briévement leur situation. Eridia lui semblait sincère et elle décida de lui faire confiance. L'état de détresse dans lequel elle se trouvait était alarmant; elle avait clairement besoin de sommeil.Arya se demanda si elle n'avait pas été trop dure avec elle.Elle voulut s'excuser mais Eridia dormait déjà, Chiboran alongé comfortablement près d'elle.Arya déroula une couverture sur le sol rocheux et enleva ses bottes avant de s'enrouler complètement dans ce duvet chaud, comme pour chercher du réconfort.Le lendemain matin elle s'éveilla à l'aube malgré l'état de fatigue dans lequel elle se trouvait la veille. Elle alla chercher de quoi manger en compagnie de Blagden. Quand elle entra de nouveau dans la grotte tout le monde était éveillé. Eridia soignait les blessures de Chiboran et...Osthato était réveillé lui aussi, alongé le menton entre les mains d'un air décontracté.Elle eut du mal à ne pas tout laisser tomber pour courir vers lui mais elle se maitrisa et vint s'assoir calmement à coté de lui.

Osthato...je...suis contente que tu sois...rétabli.Comment te sens-tu?

Il soupira.

Mieux...

Doucement elle défit le bandage autour du bras de son ami, le plia et le déplia plusieurs fois puis examina sa plaie en train de cicatriser et hocha la tête d'un air satisfait. Puis elle se mit à préparer leur repas sur un feu allumé par Chiboran. Elle tendit une écuelle à Osthato et une autre à Eridia.

Il n'y a que des légumes, s'excusa-t-elle. J'ai mélangé quelques herbes dedans qui nous redonneront des forces.Il aurait été préférable de rester ici quelques jours encore mais nous devons à tout prix continuer....

Elle commença à dessiner dans le sable une carte de l'Alagaësia.

Nous allons passer par Cargon où nous devons libérer quelques combattants Varden. Et ensuite...par ce chemin jusqu'a Orthiad. De là nous obliqueront vers Silthrim.

Elle se tourna vers Eridia.

Voyageras-tu avec nous? Tu nous a dit que tu avais une quête...Nous essayerons de t'aider dans la mesure du possible. Le Du Weldenvarden récèle beaucoup de mystères et de choses étranges dont même nous ne comprenons que peux et y voyager toute seule peut s'avérer dangereux...

Sans trop attendre une réponse elle chargea tout sur le dos de Chiboran et ils s'installèrent dessus, volant à présent en direction de Cargon...

Eridia:
Eridia approuvât d’un signe de tête. Elle ne trouverait jamais leur peuple toute seule et voyager avec quelqu’un lui ferait le plus grand bien. Chiboran se leva et vint se coller à la jeune fille. Tout deux regardaient la carte dessinée dans le sable. Le voyage paraissait long… Surtout que Chiboran ne pourrait pas les transporter loin. Non. Le chemin serait fait à pied ou à dot de cheval.

- Je suppose que vous n’êtes pas des dragonniers ??? Les elfes acquiescèrent à l’unisson.

Eridia se leva et alla s’assoire à l’entrée de la grotte. La tête lui tournait. Elle réalisait gentiment mais sûrement que le voyage qu’elle avait commencé quelque mois plus tôt n’été pas près de se finir. La jeune dragonnière s’en voulait d’être partie de chez elle.

’’ Mais se qui est fait est fait. Je ne reviendrais pas en arrière ‘’ se dit-elle.

’’ Heureusement !!!’’ la jeune fille posa un regard perplexe sur son dragon. Il la regardait avec ses yeux plains de malice. ‘’ On aurait loupé plein de chose. Cette rencontre avec les elfes, tout ces paysages vu et a voir. Et on ne serais autant lié que nous le somme maintenant. ‘’

La jeune fille le remercia de son aide. Elle se sentait mieux. Marween, son père adoptif, serait fière de ce qu’elle serait devenue. La jeune fille combative avait fait place à une personne calme et réfléchie. Elle rumina encore un peu, le temps de finir son repas puis dit :

- Restons ici encore quelque jour, le temps qu’on se repose un peu. Osthato, le concerné se retourna, il faut te reposer je finirais les soins quand tu auras finis de manger.

L’elfe approuvât d’un hochement de tête. Le repas fut finit en silence puis Chiboran se leva pour aller chasser. Eridia lui caressa le coup au passage, lui souhaitant une bonne chasse, puis le regarda prendre son envole. Blagden le suivit avec un empressement non dissimulé, se qui eut effet de faire rire les trois amis.

- aller montre moi se bras... Eridia s’était avancé du blesser et commençât à le soigner. Puis curieuse elle demanda : Que faisiez-vous dans la région ? Vous êtes plutôt loin de chez vous, non ?

Arya:

Loin de chez nous?

L'elfe eut un curieux sourire.

Ca fait une éternité que je ne suis plus rentrée chez moi....Autrefois nous habitions Ellesméra...

Elle soupira,plongée dans ses souvenirs.

Maintenant nous avons une mission à accomplir. Nous devons apporter un message à ma...la reine et accomplir quelques autres petites choses... Nous ferions mieux de partir.Nous avons encore un long chemin devant nous...

Elle se leva gracieusement et aida Osthato à se lever. Son bras semblait parfaitement rétabli. Elle remercia Eridia du regard. Chiboran entra alors dans la grotte, accompagné de Blagden, surexcité.
Ils montèrent tous trois sur le dos du dragon qui s'envola....Une fois descendus de la montagne, ils les déposa et ils commenèrent à marcher en direction de Cargon, à une vingtaine de kilomètres de là.

Nous allons devoir aquérir des chevaux....

Chaque pas qui la rapprochait de la ville faisait augmenter sa nervosité. Son visage ne trahissait rien mais sa main était crispée sur le pommeau de son épee. Eridia semblait quand à elle perdue dans ses pensées. Elle semblait avoir réalisé la distance qui restait encore à parcourir. Arya se tut, respectant son silence. Osthato ne laissait -comme d'habitude- rien parraître mais il semblait inquiet. Arya l'interroga du regard mais il dit simplement:

Nous devrions nous déguiser, nos oreilles pourront révélér notre identité...

John Slipmanson:

Osthato avait passé plusieurs semaines dans un état épouventable, mais il reprenait peu à peu des forces. La douleur de ses blessures ne lui faisait plus rien, mais son égo était profondément blessé, il aurait voulu se lever pour protéger Arya lors de l'arrivée de la mistérieuse dragonnière mais son corps ne lui avait pas permi, il était condamné à rester au lit sans défense dans un corps meurtri. Il se méfiait toujours d'Eridia mais il n'avait pas le choix, il devait lui faire confiance, car sa vie et la protection d'Arya étaient entre ses mains.

Accompagné des deux mystérieuses femmes, Osthato marchait déterminé vers Cargon dans sa longue cape noire.

Arya l'interroga du regard et il dit simplement:

Nous devrions nous déguiser, nos oreilles pourront révélér notre identité...

Ses forces entièrement retrouvées, il faisait simplement semblant d'être faible, pour en cas de menace de la dragonnière, pouvoir profiter de l'effet de surprise.

Il rabbatit tendrement la capuche d'Arya sur ses oreilles rougies par le froid.

En avant


Eridia:

La jeune dragonnière regardait les deux elfes d’un oeil curieux. Elle avait encore de la peine à croire qu’ils étaient bien réels et cherchait un signe qui pourrait les démasquer.

’’ Tu cherche des chimères... Ils n’y a pas plus réel que ces deux la.’’ Chiboran tendit son coup pour pousser Eridia du bout du museau. ‘’ Aille confiance... On ne risque rien... Et au pire, je suis là et je suis sûrement plus fort qu’eux, surtout si tu me soutiens.’’

'' Merci.'' Dit-elle en embrassant le dessin de papillon sur le front de l’immense dragon. Puis, pour s’occuper les mains, elle sortit le collier qu’elle portait autour du cou et se mit à jouer avec l’émeraude

qui pendait à la chaînette. Marween le lui avait offert pour ses 16 printemps.

Chiboran prit son envole. La petite troupe se rapprochait de la ville. Le dragon envoya une image de la clairière où il avait trouvée refuge.

’’ Appelle moi si quelque chose ne va pas. Soyez prudents.’’ Chiboran coupa presque tout contacte pour ne pas déranger le trio pendant leurs achats.

La jeune fille eu à peine le temps de le remercier qu’elle fut tiré sur le coté de la router. Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas vue la troupe de soldats qui se dirigeaient vers eux.

- Regarde où tu vas ou on risque de se faire repérer... C’était Osthato qui l’avait tiré. La jeune fille approuvât. Je préfère ça...

Eridia le regardât s’éloigner... Qu’avait-elle fait pour qu’il soit si froid avec elle ? Elle mit de coté ses pensées et se dirigeât vers Arya qui suivait son compagnon en direction de la ville. Ils passèrent la porte de la ville sans se faire remarquer. La dragonnière quitta les elfes pour acheter de quoi soigner les blessures qui suivront les combats à venir.

Elle s’éloignât, la tête remplit de souvenir d’enfance. Arya et Osthato la regardèrent s’éloigner.


Arya:

Ils s'avancaient vers les portes de la ville. Il était à peine midi et il n'y avait pas beaucoup de monde.Les gardes les laissèrent passer sans rien dire.Arya se sentit un peu plus soulagée mais elle se rapprocha inconsciement d'Osthato alors qu'ils continuaient leur chemin. Elle regarda Eridia s'éloigner. L'elfe avait senti sa confusion par rapport au comportement d'Osthato. Ca ne devait pas être facile pour elle....Arya sentit un élan de compassion à son égard. Quand elle eut disparue au coin d'une rue, perdue dans ses pensées apparament sombres, Arya se tourna vers son ami. Il affichait un air dur assez inhabituel.

J'espère qu'elle ne va pas tout aller rapporter au roi.

Arya lui sourit.

Détends-toi un peu, tu veux bien?Il faut la comprendre...Sa vie a été chamboulée, sans aucun doute.

C'est une humaine, Osthato....ce qui ne signifie pas qu'elle ne peut être aussi marquée que nous par...certains événéments.

Pourtant en son coeur elle doutait encore....Mais Osthato était là et elle se sentait bien.Ils déambulaient dans les rues froides et humides.Il n'y avait pas beaucoup de monde. Finalement ils se retrouvèrent sur la grand place de la ville. Et contrairement à ce qu'ils pensaient, celle-ci était bondée. Toute la ville semblait s'être déplacée. Elle vit alors l'objet de leur attention. Au milieu de la place se trouvait une potence. Un homme en noir, le bourreau, se tenait à coté d'une file de gens à l'allure appeurée, sale et triste. Il y avait des hommes, des femmes, des jeunes et des vieux, et même des enfants. Adoptant une voix, un ton et une allure aussi humaine que possible, Arya interrogea l'homme à coté d'elle, un grand chauve à la mine guere sympathique.

Ces-gens là? Ce sont des Vardens, des...sorciers.

Il crachait chaque mot.

Vous voyez cet homme et cette femme, là? On les soupçonne d'avoir massacré les soldats d'Evannon.

Les yeux de l'elfe s'agrandirent.

Et ces enfants, ces autres personnes? Ils n'ont rien fait de mal, eux!

Ce sont tous des lâcheurs, des sorciers, des rebelles! Ils meriteraient qu'on leur tranche la gorge sans façons! Qu'ils meurent tous et bon débarras!

Arya recula d'un pas, effrayée.

Tu ne partages pas mon avis peut-être?

Il était menaçant. Osthato fit un pas en avant et le fusilla du regard, résistant à l'envie de le frapper. L'homme se détourna. Arya se tourna de nouveau vers son compagnon, le regard lointain, perdu. L'elfe s'agrippa à son épaule, comme si elle avait peur de tomber dans le vide. Son regard était effrayé,farouche.

Nous ne pouvons pas les laisser mourir à notre place! Je ne...pourrais pas...supporter...

Calme-toi.

Pourtant il semblait lui aussi nerveux. Il y avait trop de monde. Ils n'y arriveraient pas. Et où était donc passé Eridia? Le regard d'Arya papillotait entre l'estrade et Osthato.

Tu veux prendre trop de risques pour les autre gens....Je ne veux pas te perdre....Je te promets...que je te protegerai...cette fois

Je te fais absolument confiance.

Eridia:
Tout ces innocents allait être tuer… Eridia se reteint de justesse de vomir le repas qu’elle venait de manger… Le gibet avait été dressé au milieux de la place pour que tous voix la punition réservée au meurtriers… Mais là ces gent n’avait rien fait pour ce retrouvé condamné…

‘’ Chiboran… J’ai peur… Ne peut-on rien faire ???’’ la jeune dragonnière paniquait.

’’ Je ne sais pas… j’essaye de contacter Arya mais elle a fermé son esprit… veux tu que je vienne ???’’ le dragon lui envoyât une image de la ville en vu aérienne. Eridia leva la tête et vit un point noir décrire des cercles au dessus de la ville.

Quelqu’un la bousculât. La jeune fille voulu s’excuser mais ses paroles restèrent dans sa gorge… Son regarde venait de se poser sur un enfant de pas plus de sept huit ans… le bourreau venait de lui passer la corde autour du cou… La dragonnière se retournât et vidât son estomac… S’en était trop… Elle voulu hurler. Ouvrit la bouche…

Chut tu vas nous faire repérer. Arya s’était glissé derrière elle. Vient ne restons pas là !

L’elfe tira la jeune fille loin de la scène. Les deux femmes sortir de la ville et rejoignirent Osthato qui les attendait avec des chevaux. Eridia qui n’avait rien dit jusque là se mit à hurler.

- Comment peut-on faire ça… Des enfants… Il y avait des enfants… Comment auraient-ils pu tuer quelqu’un ??? Elle se mit à pleurer. Qui a bien pu ordonner ça ? Le roi… Ce fils de chien… Cet oiseau de basse cour… Qu’il vienne que je le tue de mes mains…

Le dragon vint se poser dans la clairière. Il voulu approché mais Eridia l’en empêchât. Il se couchât donc et se mit à ronronner pour la calmer. La jeune fille continuât à insulter le monde entier… le roi en prit pour son grade ainsi que les personnes qui avaient vu l’exécution. Les elfes parlaient à voix basse. Ils avaient compris qu’ils n’arriveraient pas à calmer la jeune fille tant qu’elle ne se serait pas vidée.

’’Ce n’est pas de ta faute. Nous savons se qui s’est passé et l’on doit faire avec. Soit heureuse qu’ils ne t’aillent pas attraper toi ou les deux elfes… ‘’ La dragonnière se retournât et le fusillât du regard.

- Ce n’est pas une raison… Chiboran implorât les elfes de l’aider. Il n’arrivait pas à calmer sa moitié.

Arya se retournât et se dirigeât vers la jeune fille. Elle la prit dans se bras et commentât à lui chanter une chanson dans sa langue natale. Eridia ne cherchât pas à se débattre. Elle suivit la mélodie et fini par arrêter de pleurer.

- Voilà. Calme toi. L’elfe la fit s’assoire et boire un peu de vin. Ca arrive et nous ne pourrons rien changé tant que Galbatorix sera sur le trône.

La jeune fille la remercia et Chiboran vint se poser près de sa maîtresse.

- Merci mon grand… Et excuse moi… Le dragon ronronnât plus fort. La jeune fille l’embrassât sur le front. Arya se leva et vint rejoindre son compagnon. Ils se mirent à parler doucement mais Eridia s’en moquait… Elle ne voulait qu’une chose… Que le roi meure et vite.

John Slipmanson:
Pensif, Osthato méditait en silence, le froid de la nuit Alageasienne n'avait aucun effet sur lui, on aurait dit qu'il avait passé sa vie entière dans cette posture, faucon solitaire rêgnant dans le sombre ciel du royaume de Galbatorix.

Pendant qu'Arya réconfortait de son mieux Eridia, Osthato avait ensorcellé la clairière pour être prévenu immédiatement de l'arrivée d'un intru, sa lame elfique reposait près de lui, elle ne brillait pas, il soupira de soulagement. Eridia semblait s'être calmée et Arya revenait vers lui.

Je prends le premier tour de garde.

Elle sourit tendrement et lui fit un clin d'oeil.

Tu peux y aller

Osthato s'installa au côté d'Eridia qui dormait paisiblement, il avait bien vu sa peine lors de cette triste journée, les humains ne pouvaient pas cacher leurs émotions comme les elfes. Chiboran qui veillait n'avait pas bronché, le dragon lui avait faisait confiance depuis le premier jour, il semblait à Osthato que le dragon avait surement pénétré son esprit lors de son sommeil. Osthato avait honte de ne pas avoir fait confiance à une humaine aussi pure d'esprit et sans aucune malveillance, il lui remit une mèche sur le front et revint vers Arya qui souriait.

Arya:
Elle bougea à peine lorsqu'il s'assit à coté d'elle. Du coin de l'oeil elle observait Eridia. La calmer avait un peu été comme se calmer soi-même. Toutes les émotions qu'Eridia montrait étaient comme celles qu'elle, l'elfe, enfermait désesperement derrière la barrière de son esprit. Et qui luttaient pour sortir.Elle se tourna vers Osthato. Il avait pris son menton entre ses mains et semblait pensif. Arya se leva et enleva sa cape qui semblait vouloir l'étrangler, puis elle s'assit en essayant de resipirer aussi lentement et calmement que possible.Elle s'appuya contre un tronc d'arbre, regardant les constellations traverser le ciel, froides, insensibles aux pensées qui se remuaient en elle. L'image du petit garçon à qui on passait une corde autour du cou flottait dans son esprit. Pour tous ces crimes Galbatorix méritait plus que la mort.

Comment...

Elle s'interrompit, consciente des émotions qui perçaient dans sa voix.

Comment est-ce possible? Tous ces gens...Comment peuvent-ils tolérer une chose pareille...il y avaient des enfants...

Des accents d'hysterie percaient dans sa voix.Il se tourna vers elle et machinalement elle construit sa barrière, ne laissant rien percevoir de ce qu'elle pouvait penser. Ce qui était assez inutile; ils se connaisaient depuis tellement longtemps qu'ils arrivaient à deviner leurs pensées respectives.Une larme alla s'écraser sur le genou de son ami.

Disons...

Il eut un petit sourire lorsque Chiboran laissa échapper un ronflement assez sonore.

Disons que...qu'ils sont heureux où ils sont maintenant, bien plus qu'ils ne l'auraient été ici sur terre...Tu t'inquietes trop pour les autres Arya.

Il semblait si calme et serein, d'une certaine façon il lui donnait de la force, la force de continuer.La haine qu'elle sentait envers Galbatorix courait dans son sang, brûlant tout au passage. Dégoutée de les avoir laissés là, sans rien faire,l'air comprimé dans sa poitrine, elle se leva et s'éloigna sans un mot. Elle passa les dix minutes suivantes à hurler et à détruire tout ce qu'elle pouvait trouver dans une petite clairière non loin de là.S'érafflant les poings contre un arbre, elle n'arrivait même plus à crier.

Galbatorix...

Tout comme Eridia toute sa haine se concentrait sur ce seul homme. Mais contrairement à Eridia, elle ne pouvait pas se laisser aller...Un jour elle se vengerait. Elle retourna vers les autres et sourit à Osthato. Elle était contente qu'il soit là, en quelque sorte il arrivait toujours à la calmer...Confiante, elle se laissa glisser à coté de lui.Sa voix s'élevait, haute et claire dans la nuit sombre. Eridia se blôtit contre Chiboran. Arya l'écoutait chanter en silence.

John Slipmanson:

En pensent au enfants assassinés, Osthato jeta un regard vers Arya, elle était très sensible à ce genre de scène, lui en avait vu tellement que la tristesse qu'il ressentait restait enfouie dans son coeur depuis maintes années. Il avait vu sa famille se faire assassiner devant ses yeux par des sbires de l'empire alors qu'il était encore très jeune, depuis ce jour il avait juré de protéger tous les elfes de la menace de certains autres peuples.

La seule personne qui lui restait c'était Arya, la vie de la jeune elfe était ce qu'il restait de plus précieux au monde pour Osthato et la douleur de l'elfe le perturbait. Quand il l'entendit déchainer sa colère Osthato attendit son retour en entament une chanson elfique.

La lune et les étoiles semblaient répondre à son appel et les arbres de la clairière levèrent leur branche vers l'astre, l'implorant de leur donner la force de continuer à vivre en cette terre saccagée par de véritales monstres sans coeurs.

Osthato cloturasa chanson par une simple phrase en ancien language:

La révolte approche, et le roi sombrera dans le royaume des morts pour l'éternité.

Arya:

Les dernières notes s'évanouirent dans le noir qui semblait un petit peu -juste un petit peu- moins sombre. Les étoiles semblaient rire doucement. Arya porta son regard sur Osthato. Il était étrangement calme, son expression était grave et quelque peu solenelle. Elle se sentit coupable. Au moins il lui restait encore sa mère, à elle. Lui, il n'avait plus personne.C'est un vide qui ne se referme pas. Chaque jour les atrocités commises par Galbatorix semblaient devenir plus atroces, plus proches,frappant de plus en plus près d'elle. Arya avait envie, à cet instant, de se ruer vers Urû'Bean et de tuer, tuer vraiment, celui qui prétendait être roi.Mais elle avait une mission à accomplir, et elle ne voulait pas abandonner Osthato.Il semblait toujours la comprendre...

J'espère qu'on nous réservera un meilleur acceuil à Orthiad que la dernière fois.

Il rit.

Celle où tu as fini par fourer ta botte dans la bouche de ce gros nain?

Il m'agaçait.

Ils partagèrent un silence apaisé. Chiboran ne ronflait plus, Eridia dormait paisiblement. Arya enfouit ses mains dans sa cape. Elle grelotait. Bizarrement aucun de ses compagnons semblaient avoir remarqué ce froid intense, qui la mordait -la brûlait.Elle en avait le souffle coupé.Blagden lança son cri

Wyrda!

Eridia:

Elle volait. Les nuages venaient caresser son visage. Mais elle ne sentait rien un petit village se dessinait dans le lion. Puis les maisons se dressèrent devant elle. La jeune fille posa pieds à terre. Sent le vouloir, une larme coula sur sa joue. L’endroit où elle avait grandit n’été plus qu’un tas de ruines.

Elle court. Elle se rapproche de la maison. Passe par l’endroit où s’était tenu la porte. Cour. Cherche quelque chose ou quelqu’un… Elle voit quelque chose. Reconnaît quelqu’un… Elle veut l’aider mais ne

peut pas… Elle n’est qu’un esprit sans consistance…


Eridia se réveillât en sursaut. Elle transpirait à grosse gouttes. Chiboran là regardait. Il avait sentit ça peur à travers son sommeil. La jeune fille se leva. La lune était encore haute dans le ciel. La dragonnière s’étira pour chasser les dernières traces de sommeil.

’’ Ça va ?’’

’’ Oui mais ça avait l’aire tellement vrais que… Marween était dans ce rêve… Le village…’’ Eridia ce mit à pleurer. Elle avait eu si peur. Le dragon se leva et vint pousser la jeune fille du bout du museau. Ce n’était pas le premier rêve du style. Avec cette impression d’y être…

’’ Calme toi. Ça va passer.’’ Le dragon traversât la clairière pour suivre la jeune fille. Il ne la laisserait pas seule dans ses moments de tristesse. ‘’ Où vas-tu ? Si tu sort de cette clairière tu sera seule. Les elfes sont partit patrouiller.’’ Mais ses protestations ne servirent à rien.

Eridia se dirigea vers un ruisseau qu’elle avait repéré au bruit. En arrivant elle défit la ceinture qui retenait son épée et la posa au sol. Elle détachât ses cheveux puis entrât dans l’eau. Seule, elle se serait déshabillée mais avec les elfes et les patrouilles de soldats dans le coin mieux valait garder ses habits sur le dot.

La jeune fille se laissa aller contre un rochés. Ses peurs étaient-elle fondée ? Elle n’aurait su le dire…

Un bruissement montât de la lisière. Chiboran se mit à gronder. la jeune dragonnière regrettât vite d’être partit sans prévenir les autres. Quelque chose sortit de sous les arbres. Eridia hurlât. Devant elle se tenait un urgale… Immense et de mauvaise humeur. Le dragon rugit.

John Slipmanson:

Au cri de Blagden, Osthato s'était lever pour enrober une Arya grelotante dans sa cape. La nuit se passa sans encombre, Arya et lui se relayèrent pour monter la garde, ils n'osaient pas réveiller l'humaine qui avait eut une dure journée. Osthato se réveilla peu avant l'aurore pour méditer dans les hautes branches d'un chêne face au lever du soleil. Arya se réveilla peu après lui et ils explorèrent les environs sans trop s'éloigner du camp. Ils revinrent au bout de quelques minutes, et s'aperçurent de l'absence de la

dragonnière et de son dragon.

Arya commença à regarder autour du camp dans l'espoir de trouver des traces, Osthato en vit qui se dirigeaient droit vers la rivière.

Arya !

Elle arriva le plus vite qu'elle put.

Tu crois que...

Oui, j'y cours, rejoins moi après avoir effacé les traces de notre passage dans la clairière.

Osthato s'élançait déjà à travers les fourrés, Teigling sortie. Il fallait qu'il se dépêche, si Eridia était faite prisonnière par des soldats, cela en était finit de la dragonnière et de son dragon. Le rugissement de Chiboran l'alerta, il prit une épaisse branche de cerisier et s'y accrocha fermement en murmurant des mots en ancien language, la branche se tordit et Osthato fut projeté au-dessus des plus grands arbres de la forêt, le vent faisait voleté ses longs cheveux, un rictus se forma sur son visage déterminé.

Une horde d'urgals s'acharnaient sur Chiboran, qui, les ailes ensanglantées, tentait de son mieux de protéger sa dragonnière. Il paraissait à bout de force et un urgal avait réussit à passer, s'approchant dangereusement d'Eridia avec une épée recourbée à la main.

L'impact eut lieu, Osthato arriva du ciel, et le coup que reçu l'urgal fut si puissant que sa tête partit à vingts mètres, arrachée du corps de son propriétaire comme si l'elfe avait coupé une simple feuille d'arbre. Osthato engagea le combat avec une fureur inhumaine, aucun urgal ne pouvait s'approcher de lui sans trépasser dans la seconde, mais les urgals étaient beaucoup trop nombreux. Osthato envoya un puissant appel mental qui faillit lui valoir une lame dans le bras :

Arya... aide moi... ARYA !

Dans le sang et face à la détresse des urgals, Osthato se rappela en un flash de son premier combat.

L'elfe alors âgé de 10 ans pleurait sous l'arbre Ménoa, sa mère, le dernier membre de sa famille encore vivant, venait de trépasser dans une bataille contre les parjures. L'enfant recherchait au fond de lui la force de vouloir continuer à vivre, mais il préférait quitter Ellesmera ainsi que tout le royaume des elfes que de souffrir encore et de vivre comme un vagabond dans une si belle citée. A ce moment là, il vit une elfe d'à peu près son âge se faire martyriser par une bande d'elfe plus âgés, les bandits la frappait avec des bâtons de sureau en l'injuriant. La détresse d'Osthato se transforma en une haine intense, il s'approcha des elfes et fixa celui qui semblait être le chef du regard. Celui-ci le regarda en soupirant.

Qu'est ce que tu veux, vermine de vagabond... les
parasites comme toi ne méritent pas de vivre dans notre forêt ! Tu veux
savoir qui je s...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, un poignard d'argent se planta entre ses côtes. Osthato le regarda mourir avec regard vide.

Je mérite plus de vivre que toi...

Alors qu'ils essayaient de venger leur ami, les bandits furent tous massacrés un à un par la violence incontrôlable d'Osthato. Son sourire désespéré aurait fait fuir Galbatorix lui-même s'il l'avait vu ainsi. Il hurlait :

Je mérite plus de vivre que vous tous !