L'elfe solitaire.
Une jeune elfe qui cueillait des fleurs
Vit soudain un grand arbre noir,
Ayant pitié de lui elle vient voir,
Et découvre son histoire et ses malheurs
En posant sa douce main sur son tronc noircit,
Ainsi l’arbre put lui conter son récit :
Jeune et beau, à toute les femmes il plaisait
Mais seule une jeune elfe solitaire l’attirait,
Maintes fois il essaya de la charmer,
Mais indéfiniment il fut repoussé.
Enfin un jour, elle fut lasse et lui déclara
Qu’ avec elle jamais vivre il ne pourra.
Fou de douleur, il sombra dans la folie
Et dans ce modeste pommier fit son nid.
Ainsi l’amour des ailes peut vous donner
Mais il peut aussi vous les arracher.
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L'elfe Mïnrae
L’elfe Mïnrae se tenait seul,
A l’abri de tous regards,
En observant d’un oeil hagard,
Les jeux de jeunes écureuils,
Ainsi que les autres elfes de son âge,
Se battant pour une femme avec rage.
Mïnrae des autres elfes n’était pas l’ami,
Vivant en solitaire depuis maintes années,
Ne sortant des feuillages que pour se rassasier
Cachant sa timidité derrière haine et mépris.
Dans l’ombre son coeur se mourrait,
Et de sombres pensées son esprit hantaient.
Dame Douleur son masque de bourreau endossa,
Et le fil d'Arianne du jeune elfe trancha :
Le dernier fil qui la sortie de l'oubli montrait à Mïnrae,
Pour que le chemin de la vie il puisse retrouver.
Mais un jour une jeune elfe vint à lui,
Le découvrant en méditation face à la mer,
Ses seules affaires reposants près de lui,
Un sac et une vieille guitare aux fines cordes de fer.
Le son de ces doux pas le sortit de sa rêverie,
Et en ouvrant grand les yeux il la découvrit.
Le vent qui soufflait à qui plus fort,
Faisait virevolter ses cheveux d'or,
Elle tourna vers lui ses yeux ardents,
Et sur ses lèvres naquit un sourire éblouissant.
Quand doucement elle lui prit la main,
Un bonheur intense fit fuir toutes ses peines et son chagrin .
Dame Douleur était morte,
Envolée avec les vieilles feuilles mortes.
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Sans titre
Le jour faiblit
Et je pense à toi.
Ton charme m'as conquit,
Je ne peux vivre sans toi.
Pour toi je ferai tout
Pourtant je ne sais pas,
Pourquoi je t'aime comme un fou
Alors que tu ne m'aime pas.
La nuit c'est euphorique
Que je me met à rêver,
De toi beauté tyrannique
Mon coeur dans ta main lacéré.
Je voudrai prendre ta main,
Dans mes bras te serrer.
Ignorer le destin
Qui nos vies veut tracer.
Pourquoi devrai-je vivre
Si de moi tu n'as que faire.
Pourquoi devrai-je survivre
Sans respirer ton air.
Malgré mes insistences,
Tu ne fais que m'ignorer.
Même ma persévérence
Un jour finira par tomber...
Ce jour là de moi enfin
Tu sera libérée.
Car c'est que dans son coffre d'écrain,
Mon coeur aura finit de saigner.
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Wars
Pourquoi tant de haine?
Pourquoi tant de mépris?
La paix n'est pas vaine,
C'est la guerre qui détruit.
Lache ton arme et regarde
Les ravages de cette nuit.
Lache ton arme et regarde
Le sang de tes ennemis.
La vengeance est le fruit
D'une tristesse infinie.
Le violence est le cri
D'un homme perdant l'esprit.
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The little soldier
In a small village,
There's a little man.
In the army of Pain
He was engaged.
He leaves his town
For his nation,
He leaves his town
Without passion.
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Le Doute
Le doute m'envahit,
L'angoisse mes yeux obscursit.
La peur me fait trembler,
Je ne peux plus bouger.
Je suis complètement perdu,
Jamais comme ça je ne fus...
Mais un choix je dois faire :
Me lever ou laissez faire.
Si je me lève de tomber je risque,
Si je laisse faire,
C'est tout perdre que je risque.
Pourquoi dois-je choisir?
Pourquoi ne puis-je m'enfuir?
Pourquoi devrai-je changer?
Pourquoi ne pas perdurer?
Seul je ne veux rester,
Mais peur j'ai de t'aimer.
Pour que te te moque et me rejète,
Et que mon coeur s'arrête.
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Trop tard...
Je suis dans notre chambre d'hotel,
Assis en face de ton fauteuil.
J'attends que tu m'appelles,
La porte est ouverte sur le seuil.
Les minutent passent, les heures défilent,
Mais tel une statue je ne bouge un cil.
Mais enfin je me lève,
Ma barbe est mal rasée, mes cheveux sont gras,
Et les cernes sous mes yeux n'en finissent pas.
Ma veste de son porte-manteau j'enlève,
Et descends l'escalier, pensif.
Ecoutant le rythme de mes pas.
Quand je vois un homme, impulsif,
Braquer un revolver sur un portier, en bas.
Le portier tremble, il sait qu'il est finit.
Le braqueur lui, semble empreint de folie.
Il hurle qu'il veut son argent, il est désespéré,
Et son doigt la gachette est prêt à enfoncer.
Je me place devant lui, le regarde dans les yeux.
Lui ne bouge pas, nerveux.
Je m'approche te lui murmure :
"Tire..."
"Je n'ai que faire de la mort, la solitude est bien pire."
Il s'affole et par mégarde il tire, d'un geste peu sûr.
La balle s'enfonce en moi,
C'est froid.
Mon sang commence à couler, humidifiant ma chemise.
La police entre, et je sens une douce brise.
Tu es là, en face de moi.
Tu voulais venir me voir mais il est trop tard,
La balle perfore mon coeur, je pars.
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Sans titre
Tu me prenais la main quand tous me rejetaient,
Tu étais pleine d'entrain, toujours tu me souriais.
Ta joie de vivre réchauffait mon coeur glacé,
Ta joie de vivre mes peines avait apaisé.
Tu étais mon âme, ma conscience, mes pensées,
Mais tu es partie et mon coeur est brisé.
Quand ce matin dans les bras d'un autre je t'ai vue,
Mon ventre s'est noué, et ma vie s'était tu.
Tu te perdis dans son regard et lui sourit,
Tandis que coeur de doutes et d'anguoisses s'emplit.
Tu étais mon âme, ma conscience, mes pensées,
Mais tu est partie et mon coeur est brisé.
Pour toi je n'étais qu'un ami,
Rien de moins, rien de plus,
Peut être est-ce de la jalousie,
Je n'sais rien, j'en peux plus.
Mais ma flamme je ne t'ai déclaré,
Et maintenant c'est trop tard,
J'aurai dû me déclarer,
Mais maintenant c'est trop tard.
Tu étais mon âme, ma conscience, mes pensées,
Mais tu est partie et mon coeur est brisé.
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(pas fini)
Lun 21 Déc - 23:54
